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AOC LE SITE
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Voyage en pays catharlan
L’AOC s’est offert une folle escapade en pays catalan. Et quel weekend mes amis ! N’a-t-on pas l’habitude d’entendre que plus c’est long, plus c’est bon ! Eh bien ce vieil adage, qui ne convient généralement pas aux hommes (ai-je besoin de vous expliquer pourquoi ?), s’est avéré inexact. 2 jours, c’est court ! mais quand c’est bien rempli, cela suffit pour prendre son pied. Nous partîmes donc 38, remplis de bonnes intentions et pour certains d’entre nous (je ne devrais pas citer de nom : Romu, Babas et Raoul) de gaz moutarde (honneur aux poilus) provenant directement des restes d’un mauvais cassoulet ingéré la veille. Même si les membres de l’AOC ne font qu’un, le bus était divisé en 2 parties. Devant, se trouvaient les membres du « club », équipés de leur sonotone et leur autorisation de sortie de la maison de retraite (oh ! si on peut plus plaisanter). Derrière, la jeunesse insouciante et insolente, qui en couple, qui en solitaire se préparaient à vivre un grand moment d’amitié et de fraternité tout en devant assurer les soins d’hygiène des premiers cités plus haut. Bref, tout semblait réuni pour assurer un weekend d’anthologie. Le voyage se passa plutôt bien, même si on se demandait si Romain n’était pas devenu alcoolique et en dépit des bombardements assurés par certains d’entre nous ; en ce sens, les filles ont pu apprécier une ambiance masculine virile et décontractée du sphincter. A l’avant du bus, l’ambiance était toute aussi joyeuse, on pouvait entendre des chansons de Tino Rossi, Marcel Amont et autre vedette aujourd’hui disparue. Mais je vais stopper rapidement ce descriptif impertinent. En effet, ce ne sont ni l’âge des participants ni mes commentaires de petit effronté sur celui là qui ont déterminé l’ambiance de ce voyage. Le programme était chargé (comme nous tous en fin de journée), cependant tout s’est déroulé dans un timing de champion. A notre arrivée à la Coussoule, nous fûmes accueilli à coup de bottes dans ce charmant centre de détention vacances tenu par un ancien vichyssois. Les baraquements étaient précaires mais mignons, bien que 19 par chambre, c’est un peu serré ! Puis nous partîmes participer à l’effort de guerre (oh putain, j’ai confondu cet article avec le discours mairie du 8 mai). Nous partîmes disais-je donc pour un second ou troisième apéro de la journée, on commençait à avoir soif, il était déjà 11h30 ! Après la visite de Dédé Bailly et un bon repas, zou ! Direction au pas de charge pour le premier match de la journée et victoire de Perpignan sur Dax. Match qui ne restera pas dans les annales (en parlant de ça, vous avez vu le dernier Rocco Siffredi, reprise du film « le seigneur des anneaux » devenu « le saigneur de l’anneau » ?). Par contre, moment sympa avec la visite de David Mélé, n°10 de l’USAP. Le match terminé, re-zou ! Direction Narbonne. Et là, ça devient du n’importe quoi ! Après une très sérieuse et néanmoins détendue rencontre avec Malquié, Codorniou et autre Tournaire, et nonobstant une formidable rencontre de rugby entre Narbonne et Agen, votre serviteur et 7 autres alcooliques (acolytes voulais-je dire) ne retiendront plus qu’une phrase unique : Allez, c’est ma tournée ! Finis les vieux repères, un match ne fait plus qu’une mi-temps et l’alcool ne nuit pas à la santé ! Vite rejoint (c'est-à-dire 40 minutes plus tard), le petit groupe prend de l’ampleur et chauffe l’ambiance de la bodega. Et oui, le rugby se pratique également en Bourgogne. Le retour en bus s’annonce chaud, il le sera ainsi que la soirée où nous découvrons que la valeur atteint finalement le nombre des années. Merveilleuse soirée dansante animée par DJ Guitou (un sombre animateur et consommateur de soirées gays), menée tambour battant par la frange « la moins jeune » de la bande. Nous avons même eu droit à un strip-tease d’un duo de chisp en dalle sortis tout droit d’une publicité pour jambonneau. Pour conclure, ce fut une journée parfaite ! La nuit allait laisser des traces (surtout dans le fond des slibards de babas, romu et raoul). Le lendemain matin, tout le monde était frais. Raoul et Vovonne se déguisèrent en allemand, Eymeric avait décidé de refaire le crépi des toilettes, et (comme quoi nous avons bien des sportifs au sein de l’AOC) Christophe et Gégé partirent batifoler le long de la plage. Quand tout ce beau monde refit surface et après quelques fou-rires liés aux souvenirs de la veille, nous repartîmes allègrement en direction de La Palme afin d’y déguster des produits bio ! Et là, aïe ! Raoul se fendît d’un « j’air’chute » qui ferait pâlir de peur tout bon prof de français. La chaudière s’était brillamment rallumée chez la plupart des participants. Il fallut le voyage jusqu’à Port la Nouvelle et une bonne baignade pour éteindre le feu naissant. Feu qui ne demandait qu’à reprendre autour d’une bonne tartiflette (à moins qu’il ne s’agisse d’une paëlla ? je ne sais pas je ne m’en souviens plus !) préparée par ce très cher Barbe noire. Ce dernier nous fît rencontrer l'ancien international Patrick Estève, "le TGV" dixit le regretté Roger Couderc. La journée se terminait tranquillement par une balade au bord de la grande bleue pour les uns, les plus alcooliques ne purent s’empêcher de remettre le couvert autour d’une bonne bière en terrasse, et patati et patata… C’est la mort dans l’âme que notre joyeux groupe reprit la direction de Saint Martin, un peu triste que le weekend ne se termine. Mais je vous le promets, nous remettrons ça l’an prochain, sans dilapider les fonds de l’association, bien que si nous assurons nos manifestations, nous pourrons peut être à nouveau nous le permettre. Bisous à tous et spéciale dédicace à tous ceux qui n’ont pas pu profiter de ce moment magique (oui, oui, j’insiste, le mot n’est pas trop fort !
Steph
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